Sainte-Claire Vevey EERV Fête d’offrande – Dimanche 12 novembre 10h

Fête d’offrande de la paroisse réformée de Vevey,

dimanche 12 novembre

10h culte de reconnaissance et d’engagement au don

Suivi d’un apéritif savoureux et un moment de partage.

Comment l’argent récolté est-il utilisé ?

Une part pour pour la paroisse, – ce qu’on appelle l’Église locale -, ses projets, dont Sainte-Claire, son fonctionnement, les salaires (la secrétaire et l’intendant-concierege), l’accueil, la formation, les jeunes et les enfants, etc.

Une part pour la région, l’Église cantonale (EERV) et les Églises réformées romandes, la catéchèse, la solidarité et la formation des adultes régionales et cantonales, les aumôneries, le journal Réformés, les émissions religieuses de télévision et de radio, la formation des ministres, le dialogue œcuménique et interreligieux.

Et une part pour la solidarité universelle, les œuvres d’entraide, la collaboration avec les Églises notamment réformées dans le monde entier, symboliquement l’Église universelle.

Sainte-Claire Vevey, atelier théologique du 14 septembre 2017 – Foi, Église, théologie

Pour commencer nous étions trois personnes, les échanges et le débat étaient riches, et les questions soulevées prometteuses pour la suite :

  • Qu’est-ce qui nous réunit, ceux et celles qui veulent faire de la théologie ?
  • Et faire de la théologie, qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce un discours sur Dieu ou une réflexion sur le discours sur Dieu et la relation avec lui, un peu comme la musicologie, qui n’est pas faire de la musique, mais réfléchir sur la musique ?
  • Nous devons donc distinguer, nous semble-t-il, la théologie de la foi et de la spiritualité.
  • Surgit la prière et cette finalité « prier sans cesses », et la forme que prend la prière quand on arrive au point d’une vie où tout est dans la main de Dieu ; finalement la prière comme tournure d’esprit. Ou d’Esprit ? Une vie de prière. Qu’est donc la prière ?
  • Et quand tout est dans les mains de Dieu, quelle place à l’être humain ? Notre responsabilité et notre intelligence ?
  • Tout cela dans un monde qui manque de sens, qui cherche de sens, qui aimerait trouver du sens ; la soif des humains.
  • Dans ce monde, dans notre vie, quelle place de la bible ?
  • Et son centre ? Le cœur de la foi ? Grâce, pardon, amour ? Le double commandement d’amour ?!

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le grand, le premier commandement. Un second est aussi important : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.” (Matthieu 22,37-39)

  • Dans la tension entre absence et présence, sens et non-sens :

Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu Fils unique, qui est dans le sein du Père, nous l’a dévoilé.” (Jean 1,18)

  • La question de Dieu et la question de Jésus, ce qui n’est pas la même chose, encore moins pour nos contemporains.
  • Donc faire de la théologie, pour réguler le discours :
    • Ce que les dogmes ont fait des récits sur Jésus, les énoncés de la foi chrétienne
    • Donc comprendre les textes bibliques
    • Formuler des propositions aux croyants
    • En dégager des pistes d’actions
    • Faire et devenir Église
    • Y trouver une certaine cohérence, des accords
    • Gérer les désaccords et les conflits
    • Dégager des nouvelles pistes pour le bien du monde
    • Les uns avec les autres, aussi entre Églises, chercher ce que Paul Tillich a appelé un équilibre entre le principe catholique, la positivité de ce qui est donné, – on pourrait parler de tradition -, et le principe protestant, la mise en question de ce qui est donné pour dégager des ouvertures sur l’avenir.
    • Enfin, la théologie, est-ce une science ?
  • Et pour clore cette soirée, quelques enjeux théologiques
    • L’interculturalité et les relation avec les autres religions, notamment l’Islam
    • Vivre sa foi, faire de la théologie dans le sens de la vie, des spiritualités qui la soutiennent et favorisent : notre théologie de la création
    • Le christianisme areligieux (avec Dietrich Bonhoeffer)
    • La vie spirituelle, la médiation : comment traduire la grâce en une pratique ?
    • En découlent les enjeux d’ordre éthique (ou morale)